le son du musicien

Mes réflexions sur la production du son du musicien se développent autour des concepts suivants : Le son et la vibration interne En découvrant le saxophone alto, après la clarinette, j’ai pris conscience de la nécessaire fondation du son, résultant de la maîtrise de la vibration interne au corps : en évitant toute contraction physique perturbant le geste musical… Poursuivre la lecture le son du musicien

embouchure

L’embouchure pour le son L’instrument du musicien à vent devient littéralement son porte-voix par l’intermédiaire de son embouchure. Bas le masque ! L’ensemble bouche / bec / anche / ligature constitue l’embouchure globale : cette configuration est variable d’un instrumentiste à l’autre, trouvant son équilibre entre sa morphologie et le matériel utilisé. La résonance interne du musicien… Poursuivre la lecture embouchure

ne pas souffler

Le son sans souffler Comment le fait de ne pas souffler enrichit le son généré par la vibration interne. On joue de son corps Pour assurer une attaque nette, qu’elle soit fff ou ppp – et sans coup de langue à la première émission ! -, on imagine le bord du bec placé précisément à la source du son. En respirant naturellement, on… Poursuivre la lecture ne pas souffler

posture

La posture pour le son La posture du musicien vise à favoriser la fusion de son corps et de son instrument. Le corps s’aligne pour vibrer En visualisant ses racines, on les imagine plongeant dans le sol, à partir de cet arbre virtuel représenté par la colonne de son : on est planté là, bien stabilisé (durant… Poursuivre la lecture posture

sensations

Les sensations du son La maîtrise de son expression passe par le plaisir, d’autant plus spontané et gratifiant qu’il résulte d’une décontraction, plutôt que d’un effort physique. On ne se sent plus ! La relaxation assure en effet la qualité du son. « La pensée engendre la volonté, ça c’est sûr, la volonté détruit l’envie et sans envie il n’y… Poursuivre la lecture sensations

tronc virtuel

Le tronc du son Là où l’on se découvre perché sur un tronc virtuel. Savoir se planter Faire corps avec son instrument favorise la verticalisation de la colonne de son, en laissant la relaxation se dérouler vers le bas ; on oublie alors la partie de son corps située au-dessus du diaphragme, en visualisant l’embouchure à… Poursuivre la lecture tronc virtuel

air et respiration

La respiration et le son sur l’air La conduite de la vibration interne par la respiration naturelle est décisive pour la qualité du son produit, et ne requiert qu’une consommation d’air minimale. On ne manque pas d’air ! La vibration se propage vers l’instrument à partir du centre du son, que l’on apprend à localiser… Poursuivre la lecture air et respiration

source du son

Le son coule de source Le contrôle de la vibration interne conduit à la perception de plus en plus précise de sa source. La jouissance diffuse On ressent intérieurement la source du son en visant le fond du diaphragme, imaginé jusque dans les talons, et même plus bas : c’est le Hara des japonais, ou bien le Tan… Poursuivre la lecture source du son

aigus et graves

Le son grave dans les aigus La respiration ample permet à la colonne de son de vibrer de façon homogène sur toute la tessiture. Il est grave ! À partir de la posture stabilisée sur ses racines, comme si on était assis sur la source du son, la vibration se propage dans l’espace et dans le… Poursuivre la lecture aigus et graves